A l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye, tout le personnel soignant ayant été en contact avec une dame testée positive à la Covid-19 a été sommé de ne pas venir au travail, en attendant de trouver un moyen pour les confiner dans des hôtels de la place. Il se trouve que les hôtels réquisitionnés pour le confinement des cas en quarantaine sont déjà pleins.
Le Covid-19 a installé un malaise profond à l’hôpital Roi Baudouin de Guédiawaye, avec la mise en quarantaine d’une partie du personnel soignant. Selon nos sources, c’est une dame qui a accouché récemment dans ladite structure sanitaire testée positive au Covid-19 qui en serait la cause. Car la dame dont son bébé a été retenu pour des soins y passait souvent pour l’allaiter. Or, un des membres de sa famille avait déjà contracté la maladie qui fait peur. Ne se doutant pas d’avoir la maladie, la dame en question continuait à fréquenter l’hôpital jusqu’à ce que le personnel soignant découvre qu’elle était atteinte du Coronavirus. Par la suite, la Direction de l’hôpital de décider de mettre en quarantaine tout le personnel soignant qui avait eu des contacts avec la dame dont les agents du service de la Pédiatrie et de la Maternité. Nos sources nous signalent, d’ailleurs, que la dame est intégrée actuellement dans une structure sanitaire de la place. Tandis que le personnel soignant, ayant été en contact avec le malade, a été sommé de ne pas venir au travail en attendant de trouver un moyen pour le confinement dans des hôtels de la place. Car, actuellement, les hôtels retenus sont pleins.
Nous avons, cependant, tenté à maintes reprises de joindre la Direction de l’hôpital pour avoir sa version sur cette affaire qui fait paniquer Guédiawaye, mais en vain. Toutefois sur le terrain, les banlieusards peinent à changer de comportements malgré les cas communautaires. Puisqu’à Guédiawaye, on voit les populations en pleine rue jouer à la carte ou discuter dans les grandes places et des gens qui entrent dans les marchés sans masques de protection.
Pire encore, certains parents laissent encore leurs enfants déambuler dans les rues à la merci de la pandémie. Dans la banlieue dakaroise, on se comporte comme si la maladie n’existe pas.
Théodore SEMEDO