CONTRIBUTION
Monsieur le Président,
Cher compatriote,
Le CoronaVirus perturbe le monde, déstabilise nos pays jusque dans les villages les plus reculés, fauche nos vies et continue sa marche macabre avec un taux de contamination à une vitesse exponentielle. Jusqu’à ce jour, à part les espoirs ouverts par le Professeur Raoult et ses proches collaborateurs y compris quelques éminentes et éminents scientifiques éparpille(e)s de-ci de-là dans le monde y compris au Sénégal, qui tout en restant dans les limites du raisonnable pour des protocoles plus affirmés et capables de convaincre la grande majorité, s’engagent avec lui dans la bataille pour préserver la survie de l’espèce humaine sur la planète terre.
Il conviendrait de remarquer en le soulignant très fort, qu’ici, en Afrique de l’Ouest, non loin de nous, des efforts louables sont en train d’être déployés avec des résultats probants que nos spécialistes se devraient d’aller visiter et s’y associer. Ces efforts étant menés à partir de l’Apivirine, sous la direction du Professeur Valentin Agon. Comme avec la chloroquine, la contribution de l’Apivirine au soin des malades, nous ferait relever la tête, face à ce terrible Virus Corona, qualifié par certain(e)s d’arme bactériologique pour les nouvelles guerres d’extermination de populations : hypothèse certes farfelue, mais bien à prendre bien au sérieux
Malgré les essais cliniques les expérimentations et les traitements, le virus continue de s’étendre et le nombre de personnes infectées d’augmenter, bien qu’il y ait un frémissement d’accalmie au Sénégal au jour d’aujourd’hui ou hier (samedi, dimanche). Ce qui doit nous inciter et nous obliger à augmenter et assoir davantage les mesures de protection, d’autant que les élections législatives organisées par entêtement incompréhensible de IBK, peuvent s’avérer infernal par la multiplication des cas positifs dans toute la sous-région, voire en Afrique Centrale et de l’Est, sans oublier la Zambie et le Zimbabwe, les Malien(ne)s étant des peuples des plus grand(e)s migrant(e)s sur le Continent. Or, les pays amis du Sénégal sont plus préoccupés et astreints face à leur propre problème de coronavirus ainsi leurs appuis et dons en matière de protection ne peuvent relever que du minimal.
Le Sénégal, avec environ selon nos projections propres, 20 millions de personnes vivant sur ses terres à travers tout le pays, a besoin de millions de masques et gants ainsi nous devrions disposer d’un minimum de 60 millions de masques par jour et au moins 15 mille gants, toutes proportion gardée par ailleurs, avec les pondérations à affecter pour prendre en compte les possibilités d’erreurs, les taux de propagation, par quartier, ville, village, etc. Aussi, sans un minimum de dotation en masques et gants, les efforts titanesques à saluer et à magnifier enclenchés par le chef de l’Etat et déployés par le gouvernement et les organisations de la société civile qui travaillent à ses côtés et sur ses instructions, risqueraient d’être vains ; et le virus de se propager encore et encore. Surtout que les masques réputés conformes aux minima de normes, coutent 500 francs Cfa la pièce.
Pour une famille de 8 personnes pour nous coller aux estimations de monsieur Mansour Faye, ministre du Développement communautaire et de la Solidarité nationale qui va déployer son Programme de soutien aux familles démunies, il faudrait disposer de 24 à 32 masques à acheter entre 12 mille francs Cfa et 15 mille francs Cfa chaque jour que Dieu fait, pour s’assurer une protection sérieuse. Quelle famille moyenne, voire moyenne du premier quintile, peut s’y mettre au Sénégal.
Aussi nous aimerions vous demander Monsieur le Président, cher Compatriote et bon père de famille, avec l’appui de médecins, de pharmacien(ne)s, de laborantin(e)s, d’infirmier(e)s, d’ingénieur(e)s y compris(e)s aménagistes, de visiter et de réquisitionner toutes les entreprises de textiles, de plastiques et de fabriques d’éponges et les ateliers de tailleurs et couturières du pays d’au moins 10 employé(e)s, pour la confection de masques et de gants sans oublier les machines de lavage des mains avec de l’eau et du savon capables d’être actionnées par le pied pour déverser le liquide à partir de bassins en plastique ou en aluminium intégrés dans le système.
Les moyens financiers colossaux que nécessitent cette infrastructure pour la production des biens nécessaires ci-dessus énumérés, peuvent être obtenus par la mobilisation du président de la République au Premier chef sur la base d’un engagement sur nos ressources naturelles (pétrole, gaz, or, fer, zircon, phosphate, bauxite …, etc.). Le parc de camions et de camions citernes serait mobilisé pour la distribution de l’eau, des détergents et autres produits nécessaires.
Cette dynamique de production à forte valeur ajoutée relativement au niveau des infrastructures, de la production et de la productivité du pays, permettrait de faire travailler des milliers de jeunes sans emplois, de faire revenir les chômeurs et les sous-employé(e)s, ce qui assurerait une croissance auto-redistributive meilleur moyen de lutte contre la pauvreté à la place des filets de sécurité et dons pour pauvres que préconisent et les pays développés et leurs institutions internationales qui régentent le monde.
Avec ce gros effort de l’Etat et du Gouvernement du Sénégal, les masques pourraient être distribués gratuitement à toutes les familles démunies et des classes moyennes, en y intégrant les Daaras pour la prise en charge des talibés de tout sous-groupe.
Monsieur le Président,
Cher compatriote.
Telles sont les propositions que nous avons souhaitées vous faire, pour un Sénégal durablement émergé et ayant terrassé le coronavirus.
Daouda DIOP
00221776542583
Dakar/Sénégal