En tournée dans les structures sanitaires de la banlieue, le ministre de la Santé, Abdoulaye Diouf Sarr, a réaffirmé la volonté ferme de l’Etat de régler la question des urgences dans les hôpitaux. «Le défi que nous avons, c’est le défi lié aux urgences. La Directrice des établissements de santé a un plan à mettre en œuvre pour que la question des urgences soit réglée définitivement», a-t-il fait savoir. Et d’ajouter : «Sur les urgences, il y a la gestion de la santé néo-natale à savoir mère-enfant, les maladies non-transmissibles comme le diabète mais aussi transmissibles.»
Pour ce qui est des priorités de son Département, le ministre de la Santé apporte des précisions. «Nous savons que tout n’est pas rose. Mais nous avons réalisé beaucoup de choses même s’il reste des choses à faire. Nous sommes en train de faire une mise à niveau, un réajustement par rapport à une situation de référence pour améliorer l’offre sanitaire. Pour cette offre sanitaire, il y a d’abord l’accessibilité sanitaire, c’est-à-dire faire en sorte que partout où les populations sont, qu’elles puissent se soigner dans des structures d’accueil de qualité. Vient ensuite l’accessibilité financière c’est-à-dire se soigner à moindre coût. Et cela passe par la bonne prise en charge des conditions de travail du personnel sanitaire dont je salue au passage le courage», souligne-t-il.
Quid du retard accusé au niveau des blocs opératoires du Centre de santé Baye Talla Diop (ex-Dominique) ? Diouf Sarr nie tout blocage. «Il n’y a pas de blocage. Il ne faut pas trouver des blocages là où il n’y en a pas. Il ne faut pas que je réponde pour qu’on retourne ma question pour dire que le ministre a dit que c’est là où se trouve le blocage. Il n’y a pas de blocage. Vous avez même vu que les blocs opératoires sont là, flambants neufs. Je crois donc qu’il faut positiver les choses. Il y a une volonté de bien faire», recadre-t-il.
Faisant le point de sa tournée qui l’a conduit à Guédiawaye, Pikine et Keur Massar, Diouf Sarr a tenu à exprimer son satisfecit sur les changements constatés au niveau de l’hôpital Roi Baudoin, notamment au service d’accueil et à l’unité de néonatologie, qui a permis la réduction du taux de mortalité maternelle, au Centre de santé de Keur Massar matérialisé par l’ouverture d’un service ophtalmologique, au niveau du poste de santé de Malika retapé à neuf et dont il promet l’équipement dans les mois à venir.
Théodore SEMEDO