Sorti récemment des geôles, le leader des Forces démocratiques a vite repris du poil de la bête.
Seulement, se taper un nouvel adversaire et non des moindres : l’administration pénitentiaire. « Où se situe le bon sens ? » s’interroge-il de prime abord pour balayer d’un revers de la main les allégations des « geôliers » selon qui, ce pensionnaire de Rebeuss « imposait des règles (…)« . « C’est un tissu de mensonges et de contrevérités« , a-t-il notamment déclaré. Reconstitution des faits Revenant sur les détails, il annonce qu’il allait toujours vers les visiteurs, accompagné par les policiers. Il en est de même dit-il, lorsque besoin en était senti d’aller vers les avocats. « C’est que ce jour du vendredi, j’avais beaucoup de visiteurs, trop de visiteurs parce que les Universitaires venaient me rencontrer. Je ne sais pas où se situe le problème parce que Dr Diop a beaucoup de visiteurs; peut-être c’est ça le problème, je ne sais pas », se souvient-il ajoutant qu’à chaque fois qu’il allait accueillir un visiteur, au retour les co-détenus avec lesquels il partageait la même chambre le signalaient aux « geôliers » qu’il a des permis qui attendent. Permis… A y voir de près, ces pièces seraient la pomme de discorde entre le leader des Forces démocratiques (Fds) et l’administration pénitentiaire de la Maison d’arrêt (Mar) de Rebeuss. « Je lui (Ndlr: geôlier) ai demandé d’avoir la possibilité d’aller récupérer ces permis parce qu’ils sont nombreux. Il n’a pas accepté; il m’a demandé de rentrer à l’intérieur. Il n’y a aucun problème. J’ai accepté de rentrer« , a-t-il détaillé, indiquant qu’au moment de rentrer à l’intérieur, le geôlier l’a poussé avec une violence qui a heurté les prisonniers qui étaient la-bas. Prisonniers-témoins oculaires Sous le choc -probablement -, ces derniers, raconte-t-il, lui ont demandé ce qu’il se passe. « J’ai dit à Malick Biaye qu’il y a aucun problème et qu’il faut les comprendre. Je n’ai même pas commenté. Une minute après, il revient et il me demande de sortir pour me dire qu’ici c’est Rebeuss; si tu ne fait pas attention Dinagn Nangamtaan Sa Nday », raconte-t-il indiquant qu’il lui a dit de ne plus répéter ces propos. Plainte Annoncée la semaine dernière, Dr Babacar Diop ne compte reculer d’un iota. Devant la presse, il a réitéré sa décision de déposer une plainte contre l’administration pénitentiaire – par l’entremise de ses avocats – dès la semaine prochaine. Très en verve, il soutient aussi que l’affaire doit aller au delà de ladite plainte, vu les mauvaises conditions de détentions des détenus de Rebeuss. Le Pr dit même avoir identifié trois de ses « agresseurs« .