Lors du lancement de la quinzaine nationale de lutte contre la corruption, hier lundi, Seynabou Ndiaye DIAKHATE, présidente de l’Office Nationale de Lutte Contre la Fraude et la Corruption (OFNAC) a tenu un discours sur la responsabilité et la mission de l’OFNAC notamment sur les déclarations de patrimoine.
Une occasion pour la successeuse de Nafi NGOM KEITA de faire le point sur les patrimoines déclarés. Et à ce propos, le moins qui puisse être dit, c’est que les gouvernants sont loin d’être emballés par l’idée de déclarer leurs biens.
« On leur explique que ça a un effet protecteur vis-à-vis d’eux, c’est un moyens pour eux demain s’ils étaient poursuivis ou accusés d’enrichissement illicite de prouver qu’ils ont bien acquis leurs biens et ces derniers sont très ouverts à cela. Et actuellement, nous sommes à l’ordre de près de 60% de déclarations d’entrée et de sortie », a-t-elle conclu.
« L’OFNAC poursuit son travail parce que c’est une responsabilité qui nous est confiée. La loi 2014 confie la responsabilité à l’OFNAC de recevoir, de traiter et de conserver les déclarations de patrimoine et pour cela, nous avons mis en place un système, nous avons mis des bureaux d’assistance aux déclarants, nous avons aussi élaboré des guides au niveau de l’OFNAC. Donc, l’OFNAC poursuit son travail. C’est vrai que c’est difficile, l’inconnu est toujours craint, le sénégalais passe au soutoura car avec ses valeurs, il ne veut pas parler de son patrimoine. Mais nous avons une stratégie qui fait que les assujettis adhérent de plus en plus à la déclaration de patrimoine », soutient Seynabou Ndiaye DIAKATE.
Le président SALL qui n’a toujours déclaré son patrimoine après sa réélection ne donne pas le bon exemple.
WALFNet