L’examen du projet de loi de finances 2020 du ministère de la Santé et de l’Action sociale s’est tenu, hier, à l’Assemblée nationale. Une occasion saisie par le leader de PASTEF pour peindre un tableau sombre du secteur de la Santé, plus malade, à son avis, que les patients.
« Le secteur de la santé est très malade. Nous avons constaté que si on se réfère au ratio posé par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), nous sommes très loin d’atteindre le minimum qui est exigé. Nous avons un médecin généraliste pour 59 mille habitants là où l’Oms demande un médecin pour 10 mille habitants. Nous avons aussi une sage-femme pour 10 mille habitants au Sénégal contre un sur 6 mille et 1 infirmier pour 11 mille Sénégalais là on exige un infirmier pour 3 mille habitants. Avec les établissements hospitaliers aussi on a un hôpital pour 470 mille habitants contre un sur 150 mille personnes. Mais le plus surprenant, il n’y a pas suffisamment de fonds alloués à la santé. Aujourd’hui, les dépenses du secteur de la santé constituent 1,47 % du Pib du Sénégal. Ce budget est très insuffisant par rapport aux besoins du pays. La santé en termes de dépenses est à la 7ème place. On ne peut pas comprendre dans un pays comme le Sénégal que des infrastructures, le transport, l’énergie, l’Armée viennent avant la santé».
WALF