(Correspondance) – L’usine chinoise Sea Production indésirable à Gandiol ! Certaines populations de la commune de Gandiol et les promoteurs de l’usine de transformation du poisson en farine de poisson ne sont plus en odeur de sainteté par ces temps qui courent.
Et dans cette partie de la région de Saint-Louis, les populations du village de Keur Barka à Gandiol, directement impactées, n’en peuvent plus de cohabiter avec l’odeur nauséabonde qui se dégage de l’usine chinoise Sea Production. Depuis que l’usine est fonctionnelle dans la zone, les populations n’ont eu de cesse de pester leur ras-le-bol. A chaque fois, telle une vieille rengaine, nos interlocuteurs ont dénoncé leur mal-être consécutif à l’installation de Sea Production. Enumérant les désagréments que l’usine Sea Production les a causés, les pourfendeurs des intérêts chinois dans le Gandiolais ont, à chaque fois, égrené la bizarre sensation de respirer de l’air pollué, le tout en suffocant, les maladies de la peau, le désir, sans cesse, croissant de s’évader dans le cosmos en vue de bénéficier d’un environnement plus clément. La nouveauté dans cette déchéance environnementale de grande envergure réside dans le fait que les effets collatéraux rejaillissent sur le taux de fréquentation à l’école. Selon certaines informations recueillies sur place, le quantum horaire serait en danger à Keur Barka et dans les localités voisines. L’odeur pestilentielle qui exhale avec la mise en service de Sea Production indispose, considérablement, le corps enseignant et les potaches. Ces acteurs de l’école observent, très souvent, l’arrêt des cours, se bouchent le nez momentanément, en attendant que l’odeur se dissipe. Ayant utilisé, en vain, toutes les voies de recours pour amoindrir les risques liés à la pollution de l’air, ces gandiol-gandiolais réclament, désormais, la fermeture de la source de leurs malheurs actuels. Dans leur grande offensive pour la fermeture de l’usine chinoise Sea Production, les populations de Keur Barka et environs ont décroché un allié de taille. Sensible à leurs différents appels du pied, l’Ong Greenpeace a, finalement, pris l’option d’apporter son soutien aux populations victimes des dégâts et désagréments causés par l’usine Sea Production.
Gabriel BARBIER