C’est sans surprise que les députés de la mouvance présidentielle ont adopté les conclusions de la commission d’enquête parlementaire, selon le député Abdoulaye Wilane, membre de la mouvance présidentielle. La commission blanchit ainsi Mamour Diallo.
«Il n’y a pas eu de vol, ni de détournement. La commission a blanchit Mamour Diallo et n’a pas donné les preuves de ses accusations», a-t-il dit.
Dans son rapport final, ladite commission accuse le leader de Pastef, Ousmane Sonko, d’avoir joué un rôle d’intermédiaire pour le compte de certains des héritiers. Ce, en utilisant des prête-noms.
«Il ressort de nombreux témoignages de personnes auditionnées, mais aussi de documents écrits et audio en la possession de la Commission d’Enquête parlementaire, que le Député Ousmane Sonko avait clairement agi comme intermédiaire dans ce dossier. Les représentants des héritiers ont notamment fourni à la Commission des feuilles de présence de réunions tenues avec Monsieur Sonko et signées de la main de ce dernier», lit-on dans le résumé du rapport.
Le document renseigne qu’Ousmane Sonko a «personnellement et physiquement rencontré certaines des parties et négocié avec une rémunération au pourcentage (12% du montant de l’indemnité, soit plus de 11 milliards de francs Cfa) contre son rôle de ‘‘facilitateur’’». Mais, quand il s’est agi de signer des conventions de représentation dûment établies avec ses clients, «Ousmane Sonko a préféré mettre en avant le sieur Ismaila BA qui est très clairement un prête-nom, gérant les cabinets de conseil Atlas et Mercalex qui, de fait, appartiennent et sont contrôlés par Ousmane Sonko», indique la commission d’enquête parlementaire dans son document.
Avec Seneweb