CONTRIBUTION
Comment restituer un peu ou un semblant de clarté et de sérénité face à cette cacophonie qui a gagné une frange de ce pays à cause de la publication d’un ouvrage sur «l’histoire générale du Sénégal» et qui de facto, semble plus diviser que promouvoir un contenu consensuel.
Dans cette situation délétère, El Hadji Malick SY et ses héritiers sont les cibles principales ou les présumés mis en cause. Quand on sort du débat d’idées et de la cohérence des faits pour verser dans la démagogie et la provocation tous azimuts, provocation dont la source mélancolique et haineuse a touché son auteur jusque dans les tripes, c’est qu’on veut atteindre par tous les moyens ses cibles supposées ou avérées.
Les autorités et les responsables qui ont en charge la perpétuation de l’héritage de Maodo ne se laisseront jamais faire mais, ne sauraient par sagesse et humilité, tomber dans ce stratagème bidon dans lequel, l’auteur lui-même, finira par se refermer. J’invite aussi l’Etat sénégalais à assumer toutes ses responsabilités puisque c’est lui qui a commandité cet ouvrage et autorisé sa publication.
Il se doit de protéger ses auteurs et de sévir face à des détracteurs dont certains, n’ont pour ultime but que de saborder cette entreprise et de solder des comptes. Je parle en connaissance de cause et dans d’autres contextes et pour d’autres enjeux, j’en suis sûr, la force de la loi et de l’éthique, serait mise en contribution, pour stopper cette pestilence dont aucun individu sain, n’a besoin dans ce pays.
En pleine vague de la «Jacksonmania», un sondage avait été commandité en Malaisie par des médias «people» de l’époque pour connaître les personnages les plus populaires dans le pays. Michael Jackson avait été plébiscité et le Prophète de l’Islam (PSL) relégué au septième rang… Aussitôt, l’Etat Malaisien a promulgué un décret pour aviser que l’image du Prophète ne devait souffrir d’aucune entorse et ne pouvait, dorénavant, être, soumise à aucune forme de sondage ou d’évaluation de cette nature. A mon humble avis, le Sénégal n’est pas plus démocratique que la Malaisie et que leurs dirigeants ne devraient pas être plus responsables que les nôtres. Prenons les mesures et les décisions qui nous réconcilient avec nous mêmes, avec nos valeurs et ceux qui l’incarnent en grandeur nature.
A suivre : El-Hadji Malick SY : une lumière étendard plutôt qu’une icône au rabais.
Mouhamadou Habib SY,
Fils de Serigne Cheikh Al Maktoum