Ce jeudi et ce vendredi, Jean-Luc Mélenchon est jugé pour s’être opposé de façon virulente à une perquisition des locaux de son parti. Le procès est déjà marqué par quelques scènes cocasses…
Jean-Luc Mélenchon est jugé ce jeudi et ce vendredi au tribunal correctionnel de Bobigny pour avoir tenté d’empêché, le 16 octobre 2018, une perquisition des locaux de la France insoumise. Cette procédure avait lieu dans le cadre d’une enquête sur les comptes de campagne et les conditions d’emplois d’assistants d’eurodéputés du parti. Mélenchon comparaît pour “acte d’intimidation envers un magistrat”, “acte d’intimidation envers un dépositaire de l’autorité publique”, “rébellion commise en réunion”, “rébellion” et “provocation directe à la rébellion”. D’autres cadres du parti sont jugés également, à l’image des députés Alexis Corbière et Bastien Lachaud.
Alors qu’un rassemblement de soutien à Jean-Luc Mélenchon a eu lieu devant le tribunal ce jeudi matin, provoquant quelques remous à l’arrivée de l’homme politique, l’audience est déjà marquée par quelques scènes assez cocasses… Comme lorsque que la défense a souhaité visionné les images de la perquisition, avant qu’on ne décrète que cela est impossible pour cause de “panne technique”. Un assistant de Jean-Luc Mélenchon a ainsi dû prêter son ordinateur personnel pour que le visionnage ait lieu.
Jean-Luc Mélenchon et ses cinq co-prévenus risquent jusqu’à dix ans de prison, une amende de 150 000 euros et 5 ans d’inéligibilité.
L’Internaute