(Correspondance)- Cette année, les fêtards et autres 15 «aoûtards» n’ont pas été nombreux à faire le déplacement de la plage de l’hydrobase.
Les mesures de persuasion mises en oeuvre ces dernières années, par les autorités locales, les différentes plaintes et récriminations de guides religieux, la proximité avec la fête de Tabaski, la cherté de la vie ainsi que la précarité ambiante ont, certainement, eu raison des adeptes du 15 août, à hydrobase. Le fait notoire de cette année, c’est l’heure choisie par les fêtards pour rallier la plage de l’hydrobase. Les usagers de la place Faidherbe ont constaté un déferlement de voitures, aux environs de 18 heures, qui se suivaient à la queue-leu-leu, en partance pour la fameuse plage de l’hydrobase. Des centaines d’adolescents, garçons et filles, ont aussi traversé, par vagues, la mythique place qui abrite le palais du gouverneur, en vue de prendre les clandos garés à la descente du pont Moustaph Malick Gaye devant leur permettre de rejoindre cette partie de la Langue de barbarie. Autrement dit les 15 «aoûtards» ont rejoint, cette année, la place hydrobase à l’heure où, ces dernières années ils pliaient bagages pour rentrer à la maison. C’est dire que les autorités ont le devoir de redoubler de vigilance dans l’optique de maintenir la pression sur les férus du 15 août.
Gabriel BARBIER