La mayonnaise commence à prendre dans le cadre du dialogue politique. Les choses avancent lentement mais sûrement et de manière consensuelle.
En effet, selon le Général Mamadou Niang, le président de la commission cellulaire, la commission politique du dialogue national a constaté, au cours de sa réunion d’hier, un «consensus» de toutes les parties prenantes sur l’établissement d’un chronogramme pour la suite de ses discussions, un tableau récapitulatif des différents griefs, dysfonctionnements ou préoccupations relevés dans le processus électoral et la nécessité d’y apporter des correctifs et le principe d’un appel à une manifestation d’intérêt pour l’évaluation du processus électoral et l’audit du fichier électoral, ouvert à des cabinets indépendants nationaux ou internationaux, sur la base du tableau récapitulatif précédemment évoqué.
La commission politique a demandé à la commission cellulaire de saisir le président du comité de pilotage du dialogue national, Famara Ibrahima Sagna, pour la suite du processus. On se rappelle également que c’est par consensus que toutes les parties prenantes avaient décidé de reporter au mois de juin de l’année prochaine les élections locales qui étaient prévues pour le 1er décembre. Mais une bonne partie de l’opposition boycotte ce dialogue. D’ailleurs, Abdoulaye Wade est en train de créer un large front qui va regrouper les partis qui ont refusé d’y participer. Il a tour à tour reçu Ousmane Sonko, le député Mamadou Lamine Diallo, membre fondateur de la Convention pour la renaissance démocratique (Crd), etc.
Charles Gaïky DIENE