Dernier à manifester leur volonté de prendre part à ces concertations, le Congrès de la renaissance républicaine (CRD) avec ses membres, certainement très occupés avec la question du pétrole et du gaz, ont boycotté hier, la reprise de ces concertations présidées par le général Mamadou NIANG.
Après l’installation de son président, la commission sur le dialogue politique a repris. Les plénipotentiaires des partis politiques se sont réunis hier à la Direction générale des élections. Outre la présence de son président le Général Mamadou Niang, il y avait la présence des plénipotentiaires des différentes pôles (majorité, opposition et non alignés) et des facilitateurs de la société civile. A l’issue de la rencontre, les mandataires des partis ont validé les termes de références et arrêté un calendrier des concertations. Il a été question pour cette première rencontre, après l’installation du président de la commission cellulaire, de se pencher sur les termes de références des concertations politiques. L’opposition s’est une fois de plus prêtée à son jeu favori : celui de poser des conditions. En plus d’exiger le changement de salle pour les travaux, le pôle de l’opposition a également réclamé le départ des gens de l’administration qui servaient de secrétaires dans ces concertations. Des propositions qui n’ont pas rencontré l’assentiment des autres pôles. Majorité comme non alignés, rapporte la source de Walf Quotidien qui a pris part à ces concertations, ont accordé leurs violons sur les dernières conditions posés par le pôle de l’opposition.
Dernier à manifester leur volonté de prendre part à ces concertations, le Congrès de la renaissance républicaine (Crd) avec ses membres Abdoul Mbaye, Thierno Alassane Sall et le député Mamadou Lamine Diallo, certainement très occupés avec la question du pétrole et du gaz, n’ont pas pris part à cette rencontre, présidée par le président de la Commission cellulaire, le Général Mamadou Niang. C’est demain, vendredi, qu’ils vont poursuivre les concertations à la Direction générale des élections. Il s’agira entre autres de fixer les termes de références du dialogue, mais également de déterminer un code de conduite pour pouvoir entamer le véritable dialogue politique.
Il convient de rappeler que le dialogue politique a repris dans un contexte très particulier. Contexte marqué par les révélations de la Bbc sur l’octroi des deux blocs pétroliers Offshore à la société Petro-Tim. Si le Front national pour la résistance (Frn) conduit par Mamadou Diop Decroix a préféré répondre à l’invitation du chef de l’Etat en participant au lancement du dialogue national, ce n’est pas le cas pour le Congrès pour la renaissance de la démocratie (Crd). Thierno Alassane Sall, Mamadou Lamine Diallo, Abdoul Mbaye, entre autres sont fermes dans leur position. Ils ne comptent pas faire machine arrière.
Magib GAYE