Cette année, l’examen du baccalauréat verra la participation de 159 360 candidats répartis dans 365 centres à travers le pays. Selon Sossé Ndiaye, directeur de l’Office du baccalauréat, l’académie de Thiès enregistre plus de candidatures. Et les séries littéraires occupent toujours le devant de la scène.
Le nombre de candidats qui passeront cette année l’examen pour l’obtention du premier diplôme universitaire, le baccalauréat, sont connus. Ils seront, à peu près 159 360 élèves répartis dans 365 centres et 68 centres secondaires dans l’ensemble du territoire national, selon Sossé Ndiaye, directeur de l’Office du baccalauréat, joint par WalfQuotidien. Ces derniers démarreront avec l’épreuve anticipée de Philosophie, ce mercredi 29 mai 2019. «Tout est fin prêt, à l’exception de la région de Dakar où on est en train de mettre les cantines d’épreuves. Mais on va finir avant la tenue de l’examen. On crée les centres secondaires pour un établissement qui, avec un certain nombre d’élèves, ne pourra pas constituer un jury. Pour ne pas déplacer les élèves, on les laisse composer sur place. À la fin de la journée, on vient récupérer les copies. Ces centres secondaires sont plus fréquents dans les contrées du pays, notamment dans les localités situées dans les régions du sud, de l’est et du nord (Matam, Sédhiou, Kédougou, etc.)», fait savoir le directeur de l’Office du Bac.
Même si la région de Dakar, dans son ensemble, enregistre plus de candidats au baccalauréat 2019, tel n’est pas le cas en termes d’académies car elle n’en compte que trois : Dakar, Rufisque et Pikine. C’est l’académie de Thiès qui remporte plus de candidatures. «Elle a enregistré plus de 27 mille candidats. Viennent ensuite les académies de Pikine avec 20 mille et Dakar qui comptabilise moins de 20 mille. Enfin, s’ensuivent les académies de Kaolack, Ziguinchor et Saint-Louis. Elles font chacune 13 mille candidats», soutient Sossé Ndiaye. Qui poursuit : «A Fatick, on est au tour de 10 mille candidats. Kaffrine et Kédougou qui ont enregistré beaucoup moins de postulants, se trouvent avec moins de 1 500 élèves, chacune».
51,42 % des candidats sont des filles
Quant aux candidatures individuelles, comme chaque année, elles n’ont pas varié. Elles sont au nombre de 19 400, soit 21 %. «C’est à Dakar qu’on enregistre le plus grand pourcentage de candidatures individuelles, avec 35 % sur les 19 400. Ils sont moins nombreux à Pikine et à Guédiawaye qui sont des vases communiquant avec Dakar», explique-t-il. A en croire toujours Sossé Ndiaye, le nombre de candidats a augmenté cette année. «L’édition de l’année dernière, on était à un peu moins de 158 000 candidats. On a enregistré un plus qui avoisine 1 700 candidats, soit 1 %», dit-il. «Les candidatures féminines sont plus nombreuses. On a 51,42 % de filles avec quelques disparités dans les régions. Les tendances sont presque les mêmes dans toutes les régions, sauf à Kaolack, à Kédougou, à Kolda et à Sédhiou», poursuit-il.
En ce qui concerne les candidatures par série, les littéraires conservent toujours leur suprématie. Elles représentent 81 %. «Les scientifiques sont à 17 % et les autres séries, 2 %. Le taux est resté le même que l’année dernière. Mais les nombres peuvent augmenter», relate Sossé Ndiaye.
Pas de téléphones portables
La direction de l’Office du baccalauréat a réitéré les règles en vigueur. Une sorte de jurisprudence pour éviter les fraudes de 2016 qui avaient terni l’organisation de cette édition et valu la tête de Babou Diakham. C’est pourquoi Ousmane Sossé Ndiaye a déclaré, à l’endroit des candidats, que le port et l’usage de téléphones portables ou objet similaire sont formellement interdits. «Comme l’année dernière, il n’y aura aucune tolérance face aux récidivistes», préconise-t-il.
Salif KA