«Nous avons condamné la manière avec laquelle cette réforme a été menée sans aucune forme de concertation sans que le peuple n’ait eu à connaitre cette réforme. La campagne était le meilleur moment pour le Président Macky Sall de vendre son projet de société. Dans cela, cette réforme aurait due figurer en bonne place», a déploré Madické Niang, hier en marge de l’ouverture du Tafsir, marquant le démarrage du Ramadan. Poursuivant, il rappelle que «ce pays nous appartient. Nous avons l’obligation de faire en sorte qu’il soit prospère, une vitrine démocratique».
Dans tous les cas, assure M. Niang, «nous allons œuvrer de toute notre force pour que cela puisse se faire avec la grâce du prophète Mohamed (Psl)». Madické Niang ne fait que réitérer une position qu’il avait, lui avec les autres candidats de la dernière présidentielle, avant le vote de la loi sur la suppression du poste de Premier ministre. Le projet de loi a été voté ce week-end. Concernant les temoignages à l’attention de feu Sidy Lamine Niasse, Madické Niang laisse entendre : «Il y a un lourd héritage à préserver, vulgariser et amplifier. Avec ses actes, Sidy Lamine Niass sera toujours dans nos cœurs avec le patrimoine que représente WalFadjri».
Emile DASYLVA