L’entente n’est pas la chose la mieux partagée chez les libéraux en ces temps courent. Entre Mamadou Lamine MASSALY qui foule du pied les directives de Me WADE en allant prêter main forte à Madické NIANG et les vagues de départs vers la coalition Idy-2019, un autre feu couve. Babacar GAYE, envoyé quelque temps chez Idrissa SECK, s’est fendu d’une déclaration sur sa page Facebook dont le titre (Le complot permanent) seul suffit à renseigner des dissensions qui existent entre les Libéraux.
Hier, 13 février 2019, le Comité Directeur du Pds se réunit à l’hôtel Terrou Bi. Me Wade entre dans la salle sous une pluie d’ovations et de Sopi. Arrivé à mon niveau et après une chaleureuse salutation, il me lança à la figure: “Tu es là? On m’a dit que tu étais parti”. Immédiatement il se retourna sur lui-même pour s’interroger, les yeux hagards: “Où est Oumar Sarr?
Choqué, je ne dis mot; surpris et surtout dépité d’une telle apostrophe venant de Me Wade. Mon sang fit rapidement un tour. Alors, je reste zen en maîtrisant le feu qui couvait en moi.
N’ayant pas vu Oumar Sarr, il s’adressa à Mayoro Faye en lui posant la même question. Le chargé de la communication du parti n’a eu d’autre réaction que de lui rétorquer: “Qui vous l’a dit Monsieur le Président?”. Me Wade réagit, sûr de son fait: “On m’a bien dit que Babacar est parti. Où est Oumar Sarr”, renchérit-il. N’ayant aucune réponse, il poursuivit: “Bon comme tu es là, c’est bien et c’est l’essentiel.”
L’assistance médusée tenta de me rassurer. Tout en voulant banaliser cet incident, d’anciennes responsables du parti assises à mes côtés, ont voulu me réconforter par ces mots: “Vous avez encore raison sur eux”. Cette chaleureuse sympathie assumée sonne comme la reconnaissance d’un compagnonnage sans ride. Je leur en sais gré.
Je n’accuse personne, mais je ne disculpe personne. En fait qui sont “eux”. Ne cherchons pas loin. Les comploteurs en quête de légitimité, avides de positions et de prétendes ont repris du service; ils ont encore calomnié, menti et vilipendé pour une cause qui n’est pas la mienne. Car le dénigrement est une des facettes de leur l’ignominie et de leur faiblesse d’âme.
Je pardonne car je comprends l’angoisse existentielle qui les habite et la jalousie qui les ronge.
Et comme le disait si bien Frederic Amiel: “Le cœur ne peut souffrir d’être payé de sa bienveillance par la froideur, et de sa loyauté par la ruse.”
Dans la sérénité qui sied en ces moments difficiles, je poursuis mon chemin et reste déterminé à respecter le mandat que j’ai reçu de la Fédération de Kaffrine.
Et quand j’aurai fini de me concerter avec d’autres responsables et militants du parti ainsi que des sympathisants et les membres de ma famille, je rendrai publique ma décision.
Avec sa conclusion, le porte-parole du PDS semble prendre de l’élan.
WALFNet