Comme pressenti depuis plusieurs semaines, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a officialisé jeudi la prolongation du sélectionneur Aliou Cissé, en poste depuis mars 2015. “Appréciant positivement leur collaboration et les résultats obtenus lors de ces quatre dernières années, les parties ont convenu de poursuivre leur collaboration pour les 30 prochains mois soit jusqu’au 31 août 2021 avec une revalorisation de leurs rémunérations sous l’égide de l’Autorité de Tutelle et en corrélation avec la fixation de nouveaux objectifs liés à des participations probantes de l’équipe aux CAN 2019 et 2021 et à la Coupe du monde en 2022“, a annoncé l’instance dans un communiqué en ajoutant que le sélectionneur adjoint Régis Bogaert et l’entraîneur des gardiens Tony Sylva ont eux aussi rempilé.
Au départ, une prolongation de cette durée n’était pas gagnée pour Cissé dans la mesure où ses supérieurs n’étaient pas d’accord sur son cas : le président de la FSF, Augustin Senghor, souhaitait reconduire l’ancien joueur du PSG sans plus attendre, mais il s’opposait au ministre des Sports, Matar Bâ, qui préférait le juger sur pièces, à la CAN 2019, en lui proposant d’abord un court avenant.
Finalement, le technicien peut se féliciter de cet accord, lui dont le salaire mensuel devrait passer de 9 à 15 millions de FCFA (de 13 000 euros à 22 000 euros environ), voire à 17 millions de FCFA. Une belle hausse pour celui qui était le moins bien payé des 32 sélectionneurs du Mondial 2018. Mais pour assurer son avenir, Cissé aura toutefois des objectifs à remplir, en premier lieu en Egypte l’été prochain. “Il est écrit noir sur blanc sur le contrat qu’il doit atteindre la finale de la CAN 2019“, a récemment indiqué Augustin Senghor tout en précisant que la non-réalisation de cet objectif n’entraînerait pas le limogeage systématique de Cissé. Malgré tout, le sélectionneur le sait, les attentes sont grandes au pays…
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