Ce ne sont pas seulement les bailleurs de fonds et la coopération bilatérale qui vont financer la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (Pse).
Le secteur privé sénégalais veut également y jouer pleinement sa partition, selon un communiqué de presse. Présent à Paris au forum des investisseurs, tenu dans le cadre du Groupe consultatif les 17 et 18 décembre derniers, avec une importante délégation, le président du Club des investisseurs sénégalais (Cis), Babacar Ngom a annoncé devant le chef de l’Etat Macky Sall, qui présidait l’ouverture dudit événement, que le secteur privé national «va investir pour au moins 1 200 milliards de francs Cfa sur une période de 5 ans».
Pour le Président directeur général de la Sénégalaise de distribution de matériels avicoles (Sedima), «ce seront des investissements individuels ou collectifs avec les membres du club, et en joint-venture avec des privés étrangers».
Selon le document, le président du Cis a fait le plaidoyer du co-investissement et des joint-ventures devant les investisseurs internationaux présents à Paris. «Il a lancé un appel en direction des investisseurs étrangers pour co-investir et monter des joint-ventures avec des partenaires sénégalais, dans un esprit gagnant-gagnant», relève le communiqué. Non sans signaler que le président du Cis a, dans la foulée de son argumentaire, mis en exergue les atouts et attraits de l’économie sénégalaise et a ainsi invité le secteur privé international à s’intéresser aux nombreuses opportunités en matière d’investissements.
Seyni DIOP