Les inspecteurs de l’Education étaient dans la rue, hier. Ce corps de contrôle qui est à son 12e plan d’actions s’insurge contre le fait que le gouvernement tarde à satisfaire les points contenus dans leur protocole d’accords que les deux parties ont signé.
Munis de leurs pancartes sur lesquelles sont écrites leurs complaintes, les inspecteurs de l’éducation, ont battu le macadam, hier. La procession les a menés de la Place de l’obélisque au rond point de la Rts. Chemise wax orange assortie à un jean, le secrétaire général du Syndicat des inspectrices et inspecteurs de l’Education, El Cantara Sarr, entouré des responsables syndicats des autres organisations, affirme qu’à travers cette marche, ils vont faire en sorte que l’information parvienne à la population ; attirer l’attention du gouvernement sur la nécessité d’une prise en charge correcte des préoccupations des inspecteurs. Ce corps de contrôle qui est à son 12e plan d’action a des revendications qui sont articulées autour de la problématique de carrière, du régime indemnitaire, de conditions de travail et au cadre réglementaire. «Ce sont ces questions que nous voulons exprimer pour que les populations sachent que nous en sommes au douzième plan d’action parce que notre activité a démarré depuis le 14 mai dernier. C’est quelque chose d’incompréhensible dans le cadre de l’éducation. Cette activité est réalisée ensemble avec tous les acteurs du G6, De l’Useq, des organisations de la société civile et notre centrale, la Cnts/Fc», affirme. Sarr.
Les inspecteurs de l’éducation soulignent qu’ils vont démontrer à l’opinion nationale et internationale que tous les acteurs du système éducatif sont conscients que leurs préoccupations sont légitimes. Car elles aspirent à un repositionnement pertinent des membres du corps de contrôle. Ainsi, il invite le gouvernement à revoir sa position et cesser le dilatoire qu’il exerce à leur égard. «Nous attendons à ce que le gouvernement crée les conditions après les deux rencontres qui ont été réalisées avec le Premier ministre, le 25 septembre et le 5 octobre dernier. Nous attendons que le gouvernement organise les conditions d’une sortie de crise notamment en utilisant comme base de travail le projet de protocole que nous avons donné», a laissé entendre El Cantara. Qui rappelle que son syndicat reste toujours flexible et ouvert à toute négociation. A en croire le secrétaire général du Siens, le gouvernement s’il a l’obligation de résoudre définitivement la crise de l’école doit faire aussi avec les inspecteurs de l’éducation. «Il est temps de refermer la parenthèse de la crise scolaire en traitant de manière adéquate les préoccupations exprimées par les inspecteurs de l’enseignement tout corps confondu», avertit-il.
Mamadou GACKO