Les potentialités africaines sont énormes et ne se trouvent pas qu’au sous-sol. Sa démographie galopante est considérée comme une arme redoutable. Secrétaire d’Etat Adjoint du Bureau des Affaires Africaines, Tibor P. Nagy Jr. l’assimile à un « tsunami ». Nommé dernièrement à ce poste, l’ancien ambassadeur, dans une tribune, trouve que les dirigeants africains sont forcés de tenir compte de cette réalité.
Tous ceux qui suivent les tendances en Afrique savent qu’un « tsunami » démographique se prépare entre maintenant et 2050, quand la population du continent aura doublé, passant à plus de deux milliards d’habitants, avec un pourcentage de jeunes africains âgés de moins de 25 ans dépassant les 75 pour cent. Ces millions d’Africains, branchés et connectés via les réseaux sociaux, tout autant que leurs homologues en Europe, en Amérique ou en Asie, auront des aspirations élevées en matière d’emploi et de qualité de vie améliorée – en fait comme tous les jeunes à travers le monde.
Les dirigeants africains commencent à comprendre que créer des emplois intéressants et durables pour leurs jeunes est le défi le plus important auquel ils sont confrontés.
Avec une population estimée à 1,2 milliard en 2016 (entre 2 et 3 milliards en 2050), l’Afrique est de loin le continent le plus jeune, avec 41 % qui a moins de 15 ans.
WALFNet