Julen Lopetegui débarqué, les joueurs du Real Madrid rêveraient de voir Zinédine Zidane faire son retour à la tête des Merengue.
Quatre mois et puis s’en va. Nommé à la tête du Real Madrid en juin dernier, nomination qui avait valu à l’ancien sélectionneur espagnol d’être démis de ses fonctions à la veille du coup d’envoi de la Coupe du monde, Julen Lopetegui n’est déjà plus l’entraîneur des champions d’Europe. La faute à l’un des pires débuts de saison de l’histoire du club, le Real, seulement neuvième de Liga, restant sur cinq matches sans victoire et une déroute 5-1 chez le rival barcelonais.
Et si l’arrivée d’Antonio Conte a longtemps semblé acquise, l’entraîneur italien pourrait finalement ne jamais s’asseoir sur le banc des champions d’Europe. La faute aux réticences des joueurs madrilènes, bien décidés à ne pas travailler sous les ordres de l’ancien coach des Blues. “J’ai quitté Londres pour ne plus avoir à traverser une chose comme celle-ci, et maintenant on annonce que Conte arrive, et si non, Mourinho”, aurait d’ailleurs affirmé Thibaut Courtois à en croire El Pais. Des propos évidemment démentis par l’intéressé.
Perez en veut toujours à Zidane
Interrogé à l’issue de la gifle reçue au Camp Nou, Sergio Ramos a pris soin de ne nommer personne mais a été à peine moins explicite. “Le respect se gagne, il ne s’impose pas. Nous avons déjà tout gagné avec les entraîneurs que nous avons connus. Au final, la gestion du vestiaire est plus importante que les connaissances techniques d’un entraîneur”, a-t-il ainsi affirmé.
Et à en croire Sport, le capitaine madrilène, comme tous ses coéquipiers, militerait en interne pour le grand retour de Zinédine Zidane, parti il y a cinq mois après un troisième triomphe en trois ans en Ligue des champions. Un retour néanmoins peu probable. Car le technicien français ne serait pas le seul à convaincre. Contrairement à d’autres dirigeants madrilènes, Florentino Perez serait en effet opposé au retour du Français, le président merengue n’ayant toujours pas digéré son départ. Il préférerait ainsi voir Santiago Solari, attendu pour faire l’intérim, connaître les mêmes succès que l’ancien Ballon d’Or…
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