Le réseau social a dévoilé ses résultats au troisième trimestre 2018. Si le nombre d’utilisateurs dans le monde continue d’augmenter, ce n’est pas le cas en Europe. Pour le deuxième trimestre consécutif, un million d’utilisateurs européens ont quitté le réseau social.
Facebook n’arrive pas à sortir la tête de l’eau. Après les différents scandales qui ont touché le géant et exposé ses mauvaises pratiques en matière de protection des données personnelles de ses utilisateurs, ces derniers semblent le fuir. Facebook a dévoilé mardi ses résultats au troisième trimestre 2018.
Pour le deuxième trimestre consécutif, Facebook a perdu des utilisateurs en Europe. Alors qu’en début d’année le réseau social comptait 377 millions d’utilisateurs européens actifs par mois, il n’en possède maintenant plus que 375 millions. Soit un million de moins à chaque trimestre de 2018.
Pour le deuxième trimestre consécutif, Facebook a perdu des utilisateurs en Europe. Alors qu’en début d’année le réseau social comptait 377 millions d’utilisateurs européens actifs par mois, il n’en possède maintenant plus que 375 millions. Soit un million de moins à chaque trimestre de 2018.
Le nombre d’utilisateurs dans le monde continue lui de croître, à 2,27 milliards d’actifs par mois, mais beaucoup moins qu’avant.
“Nous sommes arrivés à un moment de lassitude. Facebook existe depuis près de 15 ans et a du mal à innover, analyse pour BFM Tech Olivier Le Deuff, maître de conférences en sciences de l’information à l’université Bordeaux Montaigne. On peut presque parler de plafond de verre. La difficulté pour Facebook ne va pas être de gagner des utilisateurs mais de les conserver. Car les pays où il est très peu présent comme la Russie (VKontakte, ndlr) et la Chine (WeChat, ndlr) ont des réseaux sociaux à eux qui sont déjà très influents”.
Evolution des pratiques
Les revenus Facebook sont aussi en perte de vitesse. Son chiffre d’affaires est, à 13,727 milliards de dollars, inférieur aux attentes et sa croissance (+33 %) est en décélération. Les revenus tirés de la publicité ne sont pas aussi bons que prévus. Notamment à cause de l’évolution des pratiques des utilisateurs qui publient plus facilement des contenus en stories (succession de courtes vidéos ou photos visibles pendant 24 heures), un format créé par Snapchat, que sur le fil d’actualité Facebook.
Or, ces contenus ne contiennent pas autant de publicités et les annonceurs payent moins chers pour y figurer. “Nous ne gagnons pas autant d’argent”, a reconnu Mark Zuckerber, CEO et co-créateur de Facebook. Il faudra du temps pour que les revenus reflètent le succès de ce nouveau format.
Bfmtv