Le président du Mouvement Tekki, ne lâche pas Macky SALL et son régime coupables selon lui d’une mauvaise gestion des ressources naturelles du Sénégal.
Dans sa chronique hebdomadaire, le député se demande « Pourquoi Macky SALL devrait décider seul de notre avenir minéralier en 2018, quand bien même il aurait élu à 65% en 2012 » ?
Telle est la vraie question que soulève l’Affaire Tosyali pour le fer de Kédougou. Il y a dans ce pays une société civile, des universitaires spécialisés dans les ressources minérales, des syndicats de travailleurs et des entrepreneurs, tout ce monde devrait avoir son mot à dire.
Me concernant, toute modestie mise de côté, j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur des mines à l’Ecole des Mines de Paris en 1982, c’est prouvé et vérifiable. Les ministres de Abdoulaye WADE qui ont confié notre fer à Kumba puis à Mitttal ne sont pas plus qualifiés que moi dans les affaires minières.
Pour Mamadou Lamine DIALLO, à l’instar des autres questions, celle ayant trait aux ressources naturelles du Sénégal doit être discutée.
Je soutiens que Macky Sall n’est pas aussi plus qualifié que moi pour traiter ce dossier, n’en déplaisent à ces nouveaux convertis au maquillage, embusqués à la Primature de Boun Dionne, et qui nous demandent de prier pour que cette nouvelle forfaiture aboutisse ! C’est triste pour la République !
Le député ne s’arrête pas à ces observations. A l’en croire, la Constitution du Sénégal et son code minier sont contradictoires.
En tout état de cause, on ne peut pas maintenir dans la Constitution votée en 2016 que les ressources naturelles appartiennent au peuple, et puis écrire dans le code minier que les ressources minières appartiennent à l’Etat, pour poursuivre une gestion autocratique par le Président de la République et ses affidés. Je suis surpris et indigné par le silence coupable et complice de notre constitutionnaliste en chef chargé de garder les sceaux de la République.
On ne peut plus faire confiance au jugement de Macky SALL après les échecs des ICS bradées aux indiens et de Necotrans au Port de Dakar. Nous disons Halte et Non à Tosyali.
Notre pays a besoin d’une charte de gouvernance des ressources minérales, sinon il va sombrer dans la malédiction des matières premières.
Sur un tout autre registre, Mamadou Lamine DIALLO saisit l’occasion du grand Magal de Touba, pour revenir sur la récurrence des problèmes d’eau dans la ville religieuse. Mieux, il demande aux tenants du pouvoir de s’inspirer des enseignements de Serigne Touba afin de rectifier le tir.
Dossier nouveau : Le Magal de Touba, victoire du patriotisme économique
En écoutant l’incompétent ministre chargé de l’hydraulique sur la question de l’eau à Touba, on perçoit le désarroi de ces mal- occidentalisés à la tête de la République. Ils sont obligés de faire semblant de célébrer avec le peuple une victoire de Serigne Touba contre leurs parrains européens.
Depuis quelque temps des économistes cherchent à évaluer l’impact économique du Magal de Touba au Sénégal au regard des flux financiers constatés. Il ne faut surtout pas se limiter à la seule consommation, mais aussi évaluer hors variations saisonnières, la hausse de la production nationale des importations et des transferts venant de l’extérieur.Il est bon de rappeler en plus des moments de festivités, et de partage « berndé » les valeurs prônées par Khadim Rassoul, la croyance (Ngëm), la vertu (Jub) et le travail et l’altruisme (Liggey).
Les mal-occidentalisés ne savent pas que ce sont ces valeurs qui devraient fonder notre société de confiance sur lesquelles doivent reposer les institutions dont la finance. En Europe, ce sont d’autres valeurs celles-là romaines ; hélas, elles ne marchent pas tout à fait chez nous en Afrique ; ici nos économies sont partitionnées en deux, avec les secteurs dits formels et informels.
Au vu des flux financiers à Touba, je propose de soutenir un fonds d’investissement adossé aussi à des bons de la diaspora, pour accompagner les politiques publiques visant à faire de Touba Mbacké, Diourbel, Kaffrine un pôle régional de développement.
Candidat déclaré à la prochaine présidentielle, Mamadou Lamine DIALLO publie chaque semaine une chronique intitulée QuesTekki. Cette semaine, c’est la 118e du genre.
WALFNet