Les responsables des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal à qui l’Etat doit 16 milliards FCFA sont décidés à se faire rembourser.
Réunis au sein du Cadre unitaire des organisations des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal (CUDOPES), ils n’entendent pas rouvrir les portes de leurs universités tant que cette dette n’est pas épongée.
«Conformément à notre dynamique, il s’agit de dire aux parents comme aux étudiants que la rentrée 2018/2019 n’est pas possible tant que les montants dus ne seront pas payés. Ces sommes correspondent à des prestations faites depuis l’année académique 2016-2017, c’est-à-dire des enseignements donnés, des examens faits en licence, BTS et master et même des promotions sorties en juillet 2018», indiquent-ils dans un communiqué.
S’agissant des montants qui auraient été débloqués par le gouvernement pour honorer cette dette, le CUDOPES précise qu’il s’agit de 3 milliards votés en juin 2018 et représentant 1/5 de la dette, qui “viennent seulement « de donner lieu à des virements en octobre 2018 ».
Trouvant cette somme dérisoire, le CUDOPES campe sur sa position et « exige l’apurement total des factures en instance couvrant le reliquat de l’année académique 2016-2017 et l’intégralité de l’année académique 2017- 2018, dont les prestations sont déjà exécutées ». Sinon, avertissent les responsables des établissements privés d’enseignement supérieur du Sénégal, aucun nouveau bachelier non orienté dans les universités publiques ne sera admis dans leurs écoles.
WALFNet