Le Directeur de l’assurance-maladie qui s’occupe de toutes les couvertures maladies réfute tout et s’étonne que l’on parle d’arnaque.
. «Il n’y a pas d’arnaque dans l’opérationnalisation de la Cmu-élèves. Nous avons effectué le lancement de la Cmu-élèves depuis 2016, il y a eu un démarrage tardif en janvier. C’est le principe de la solidarité, le plus implorant c’est de boucler le taux de pénétration», indique Serigne Diouf. De l’avis du directeur de l’assurance-maladie, un an après l’avènement de ce mécanisme, des élèves ont commencé à bénéficier de ces prestations. «Quand on est malade, on a droit à une prise en charge. Que l’on me dise tel élève n’a pas de lettre de garantie dans une mutuelle», défie Serigne Diouf.
Pour l’année 2018, il renseigne que 222 mille 299 élèves ont été enrôlés dans les mutuelles de santé et bénéficient d’une prise en charge.
Répondant aux enseignants et syndicalistes qui se plaignent du manque d’information et d’évaluation, Serigne Diouf les rassure. «L’évaluation a été faite les 10, 11 et 12 octobre à Saly devant tous les Ief. Le rapport d’évaluation bouclé, chaque région a présenté sa situation. Aujourd’hui nous sommes tous satisfaits». Selon le patron de l’assurance-maladie, la Cmu-élèves est tellement satisfaisante que de nouvelles orientations ont été proposées. «Il s’agit de faire le couplage entre l’adhésion à la la Cmu-élèves et les droits d’inscription», informe Serigne Diouf.
Najib SAGNA