La session ordinaire unique 2018-2019 de l’Assemblée nationale s’est ouverte hier, vendredi 12 octobre, sur une note particulière. Le président de la 13ième législature, Moustapha NIASSE a fait l’économie des grands chantiers qui attendent ladite législature, dont notamment la réforme du règlement intérieur.
Le règlement intérieur de l’Assemblée nationale sera passé au peigne fin cette année 2018-2019. C’est la promesse faite par le président de la deuxième institution du pays, Moustapha NIASSE, à l’occasion de la session ordinaire unique de l’année 2018-2019 tenue hier, vendredi 12 octobre. En effet, au terme des travaux, Moustapha NIASSE a annoncé la réforme dudit règlement intérieur, «article par article». Il informe avoir déjà instruit le président de la Commission des Lois, Seydou DIOUF , à mettre sur pied un Comité ad hoc, chargé «d’examiner, en profondeur, toutes les dispositions à modifier ou à introduire dans le texte, en tenant compte des expériences des législatures précédentes». Tout en précisant que M. DIOUF a déjà fait quelques pas, il a promis une «approche inclusive». Car, selon lui, «les Experts travailleront avec la Commission des Lois, de la Décentralisation, du Travail et des Droits Humains». Sur les raisons d’une telle nécessité, il dira que «le Règlement intérieur nous offre un cadre juridique qui régit nos travaux, dans la complexité des situations parfois tendues, où la passion est souvent présente».
Pour ce faire, il compte sur une bonne organisation, «dans un climat serein, pour que le Règlement intérieur continue de jouer son rôle irremplaçable de cadrage des travaux de toutes les instances de l’Assemblée nationale». Il ainsi rassuré tous les parlementaires de la transparence qui entourera ce projet de réforme, tout comme du tempo nécessaire, en conformité avec les lois en vigueur.
Concernant, en outre, les missions de contrôle de l’Exécutif par l’Assemblée nationale, telles que votées lors du référendum de 2016, le Secrétaire général de l’Alliance des forces du progrès (AFP) a fait cas de la nécessité de généraliser les Assistants parlementaires, comme souhaité par les parlementaires. Tout en rappelant les efforts consentis grâce à l’appui des partenaires, Moustapha NIASSE a promis la poursuite des efforts en faveurs des députés inscrits dans des établissements supérieurs privés. Sur ce point, il précisera que tout député le souhaitant, peut disposer d’une bourse de 2 millions pour poursuivre ses études. Mieux, il est aussi prévu la poursuite des ateliers de formation et des missions d’études sur le terrain grâce à ce partenariat, informe-t-il. Le personnel de l’Assemblée nationale n’est pas laissé en rade sur ce volet renforcement de capacités, précise-t-il.
La deuxième personnalité de l’Etat n’a pas manqué, dans ce contexte de découverte de pétrole au Sénégal, d’appeler les uns et les autres à la solidarité et la maîtrise des passions et des tensions, au bénéfice de l’intérêt général. Pour lui «ces données nouvelles doivent nous amener à nous installer solidairement dans la consolidation de la paix, de la stabilité et de la sécurité de notre pays, pour un développement concerté et durable».
Autant de sujets, mis dans le même registre, qui tendent à renseigner qu’en plus de la bamboula, un verrouillage se prépare du côté de l’Hémicycle.
Avec Sud Quotidien