Proches, parents, amis, confrères etc. tous s’étaient donné rendez-vous, hier, à Ndoffane afin de rendre un dernier hommage au journaliste de WalfQuotidien, Ndéné Bitèye décédé, le vendredi dernier, à l’hôpital de Fann des suites d’un accident de la route.
L’émotion était palpable, hier, à Ndoffane, une localité située à une quarantaine de kilomètres de Kaolack. Parents, amis et collègues de Ndéné Bitèye, journaliste au WalfQuotidien, décédé, vendredi dernier, à l’hôpital de Fann, des suites d’un accident de la route, s’y étaient tous donné rendez-vous afin de lui rendre un dernier hommage. La tristesse se lisait sur tous les visages. Et les larmes ont beaucoup coulé. Tôt le matin, les habitants du village et de ses environs ont pris d’assaut le domicile du défunt. La maison de la famille Bitèye s’était révélée très exiguë pour contenir tout ce beau monde.
Il a fallu ériger des tentes sur la devanture de la maison pour accueillir ceux qui n’ont pas eu de place à l’intérieur. La mauvaise nouvelle qui est tombée, vendredi dernier, avait fini de plonger toute cette localité dans un calme plat. Tous ont marqué leur présence. Une occasion pour dire un dernier au revoir au journaliste du groupe Walfadjri. «A chaque fois qu’il venait à Ndoffane, il prenait le temps de passer chez moi pour me dire bonjour», lance une grand-mère, voilée et habillée d’un grand boubou blanc, le capelet à la main droite, avec une voix tremblante.
Ceci n’était que le début des témoignages, parce qu’après l’inhumation à 10 heures passées de quelques minutes, l’atmosphère sera indescriptible à la maison mortuaire. Pendant presque plus de deux tours d’horloge, chacun a tenu à faire son témoignage. «Ndéné Bitèye était un fils et un frère pour moi. Nos relations dépassaient même le cadre du travail. J’étais son confident. C’était quelqu’un qui était très joviale. Il avait toujours le sourire. Et je peux témoigner aussi, que c’est quelqu’un qui aimait beaucoup ses parents. Il me parlait d’eux à chaque fois», a témoigné, le Directeur de publication de WalfQuotidien, Abdourahmane Camara.
Momath Touré, imam de la mosquée de Thiérer, ne dira pas le contraire. Pour ce dernier, Ndéné était un homme bien qui avait du respect pour tous les habitants du village et ses environs. Une remarque faite aussi par le maire de Ndoffane, Samba Ndiaye ainsi que ses camarades en passant par le président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs), Pape Ndiaye, qui partage la même rédaction avec lui. L’homme avait une bonté inégalable et était serviable s’accordent-ils tous à dire. Ainsi après ces discours funèbres des prières ont été formulées pour le repos de l’âme du disparu.
Samba BARRY