A l’instar des supporters, les journalistes ont cru dur comme fer que le Sénégal allait battre le Japon.
Les manchettes de certains journaux au lendemain de la rencontre en disent long sur le sentiment de supériorité que les Sénégalais nourrissaient avant de croiser les Nippons. Une condescendance que les journalistes ont grandement exacerbée, en dressant un tableau reluisant de l’équipe d’Aliou CISSE après sa première sortie. Souvent complaisants avec les joueurs, certains journalistes les ont vus trop beau pour être critiqués à la hauteur de leurs performances. Pis, par a égal b, des analystes sportifs ont démontré que battre la Pologne égal à supérieur au Japon qui joue sa 6e Coupe du monde consécutive. Ainsi, l’issue du match actée avant la rencontre, un résultat autre que la victoire ne pouvait être qu’une désillusion.
Et, au lendemain de la piètre prestation des joueurs, qui ont joué le match avant de rentrer sur la pelouse, les analyses ont été plus que complaisantes.
Malgré leur victoire sur l’Australie, les Bleus ont été lapidés de critiques par les journalistes français qui ont dénoncé leur façon de jouer. Des critiques qui ont le mérite de pousser Paul Pogba et ses coéquipiers à se surpasser face au Pérou qu’ils ont battu plus facilement qu’attendu.
Mais, au Sénégal, on a tendance à se contenter du minimum. Une victoire et certains déclarent « souffi yémoon mou nekh ».
WALFNet