La 70ème année de commémoration de la Nakba marquée par la 50ème année de la Naksa a été mardi dernier
une occasion pour le Peuple palestinien soutenu par les militants pour la liberté, au Sénégal et à travers le monde, de demander la fin de la tragédie humaine de la politique coloniale et raciste dont est victime le pays. «Nous ne sommes pas en histoire d’amour, ni en histoire de voisinage ni d’amitié. C’est un peuple qui souffre depuis 100 ans de la tricherie, de la trahison, de la complicité et de la mauvaise conscience d’une bonne partie du monde. Et ces grandes puissances, en tête sont la grande Bretagne et après les Etats-Unis d’Amérique», a déclaré l’ambassadeur de l’Etat de la Palestine au Sénégal, Sawfat Ibraghith.
Avec plus de 70 massacres, des femmes violées, des villages détruits, des terres occupées et les «graves crimes», l’ambassadeur estime que «Israël est pire que Daesh». Et ces «actes de violence, de violation de la loi et de terrorisme», dont ils sont victimes depuis un siècle sont une «catastrophe, commis par les milices israéliennes depuis 1948». Pour imposer à l’Etat d’Israël de reconnaitre et de respecter les droit humains et les droits des refugiés reconnus par le droit international. «Le temps de l’indignation est passé», fait savoir le directeur d’Amnesty international-Sénégal. Car, il n’est pas question qu’à chaque fois qu’il y a massacre qu’on s’indigne. Seydi Gassama demande aux Etats d’agir en adoptant la position de l’Afrique du Sud. Et de faire «embargo total sur tous sur les armes en direction d’Israël et un embargo total sur tous ces produits».