Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes) s’est joint au concert de désapprobations, pour clouer au pilori ces affrontements qui ont opposé dans le campus social de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis les apprenants aux forces de l’ordre.
Venu s’enquérir de la situation d’ensemble des étudiants à l’hôpital régional de Saint-Louis, Patrice Corréa, le secrétaire général du Saes et ses camarades n’ont pas manqué d’expliquer que ce que l’Ugb a vécu hier «est une blessure que les mots ne peuvent pas traduire». Visiblement marqués par cet événement douloureux, les plénipotentiaires du Saes qui ont promis de «réagir quand nous aurons des éléments plus précis» sont d’avis que ce qui s’est passé «est une attaque à notre dignité profonde».
Gabriel BARBIER