Ils auraient dû être en première ligne dans le combat pour le rejet du système de parrainage pour avoir été victime de ladite loi.
En effet, Youssou NDOUR, Kéba KEINDE et Abdourahmane SARR, alors candidats indépendants à la présidentielle, ont tous été recalés. Motif : les signatures qu’ils avaient présentées n’étaient pas valables.
Le leader de ‘’féke ma ci bolé’’, Youssou NDOUR avait, selon le Conseil constitutionnel, produit une liste de 12 936 électeurs appuyant sa candidature dont seuls 8911 ont pu être identifiés et leurs signatures validées. Idem pour Kéba KEINDE du mouvement 2.0 et Abdourahmane SARR pour le premier nommé, seules 8154 signatures ont pu être identifiées sur la liste de 12100 électeurs fournie au greffe du conseil constitutionnel, pour le second, 8100 signatures ont été identifiées sur les 1000 électeurs qui appuient sa candidature.
C’est dans ce piège de l’élimination par le Conseil constitutionnel que refusent de tomber les candidats de l’opposition à la prochaine présidentielle.
Avec Le Témoin