Idrissa Seck revient à la charge.
Prenant part à la cérémonie de clôture du Daaka de Médina Gounass, il s’est encore attaqué aux politiques initiées par Macky Sall et son régime : la couverture maladie universelle et le projet du Ter.
Encore une sortie du président de Rewmi contre les tenants du pouvoir. Prenant part à la clôture du Daaka de Médina Gounass, Idrissa Seck a encore décoché ses flèches contre Macky Sall et son régime. Cette fois-ci, c’est la Couverture maladie universelle, programme ô combien important pour l’actuel locataire du palais, qu’il a attaquée. Pour Idrissa Seck, la Cmu est un slogan creux. «J’ai été partout dans le pays, l’idée de couverture maladie universelle est une belle idée. Mais malheureusement, c’est resté un slogan creux». Il poursuit en ces termes : «La plupart des mutuelles de santé que j’ai rencontrées sont en faillite du fait de la dette de l’Etat. Promettre la gratuité des soins et imposer à ces mutuelles un niveau d’endettement insupportable, c’est condamner à la mort l’ensemble du système. Il faut éviter les slogans et s’attaquer aux vrais problèmes». S’agissant des émigrés sénégalais tués, il souligne : «Les Sénégalais de l’extérieur doivent être protégés». Pour Idrissa Seck, «le gouvernement ne doit pas se contenter de déclarations verbales, mais doit prendre des mesures absolument concrètes pour protéger nos concitoyens partout où ils se trouvent dans le monde».
Dans le même sillage le patron de Rewmi s’est érigé en défenseur des producteurs d’arachides. Pour l’ancien Premier ministre, «partout où je suis passé Touba, Fatick, Kaolack, dans le cœur du bassin arachidier, les paysans et les opérateurs économiques m’ont dit qu’ils n’arrivaient pas à écouler leurs productions». Idrissa Seck signale au passage que «cela risque d’entrainer une plus grande prudence des saisons agricoles subséquentes. Cela peut être une menace sur la production. Parce que si des paysans assistent à la destruction de leurs récoltes faute de marché et de débouchés, ils risquent d’ajuster le niveau de production lors des campagnes suivantes et c’est une réelle menace».
Magib GAYE