Le maire de Dakar qui a bouclé un an de détention n’est pas oublié par ses pairs.
Dans un communiqué, l’Organisation mondiale Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU), tire la sonnette d’alarme et enjoint le gouvernement du Sénégal à respecter les droits de Khalifa SALL.
« Nous, dirigeant·e·s des gouvernements locaux et régionaux réunis au sein de l’Organisation mondiale, Cités et Gouvernements Locaux Unis, avons à cœur de rappeler la terrible situation dans laquelle se trouve le maire de Dakar, emprisonné depuis maintenant un an. Conformément à la loi sénégalaise, M. SALL devrait être présumé innocent tant que les accusations dont il est l’objet devant la justice, avec ses coaccusés, ne sont pas avérées. Malheureusement, il est toujours détenu. Nous croyons fermement que les représentants locaux et régionaux doivent être traités avec la dignité que leur confère leur mandat public de maire, président ou conseiller d’une assemblée territoriale. Nous appelons à l’application d’une justice équitable et au respect de l’Etat de droit pour le maire, Khalifa Sall, et ses coaccusés. Face à cette situation délicate, nous nous sentons le devoir d’apporter notre soutien et notre réconfort à notre collègue Khalifa SALL et à sa famille», note le communiqué du CGLU qui, selon Wikipédia, «est la plus grande organisation de gouvernements infranationaux au monde, avec plus de 240 000 membres dans plus de 140 États Membres de l’ONU et se veut la voix unie et le défenseur mondial de l’autonomie locale démocratique, représentant de facto plus de la moitié de la population mondiale ».
Reprenant la balle au rebond, Patrick Klugman, adjoint à la Maire de Paris et Envoyé spécial pour les Droits de l’Homme du Conseil des Communes et Régions d’Europe (CCRE), a embouché la même trompette. « L’ensemble des maires et élus locaux européens s’associent à l’appel des maires à l’échelle mondiale pour la libération de leur collègue Khalifa SALL. Nous appelons les autorités nationales et européennes à faire pression sur les autorités civiles sénégalaises pour que l’état de droit soit respecté et que Khalifa SALL bénéficie du traitement juste que tout justiciable est en droit d’attendre dans une démocratie moderne ! », déclare le collaborateur d’Anne Hidalgo.
WALFNet