Malgré un budget de plus de 7 milliards de nos francs pour le mondial, plus que le budget 2018 du ministère de la Jeunesse, la Fédération sénégalaise de football (FSF) a des difficultés pour faire venir une équipe à Dakar.
Selon Me Augustin SENGHOR, qui a fait face à la presse ce mardi, les équipes contre lesquelles les lions ont voulu jouer demandent beaucoup trop d’argent.
« Nous avons essayé de l’organiser le 23 mars. Nous avons le contact d’équipes comme le Venezuela. Il faut dire que le fait de se qualifier est loin d’être un avantage. Lorsqu’on n’était pas qualifié, beaucoup de pays nous sollicitaient. Le Venezuela nous demandait 300 à 400 mille euros (environ 262 500 000 Fcfa), hors hébergement et autres. On le voulait bien mais à un moment donné, on sait qu’on n’avait pas les moyens. Si on enchaine quatre coupes du monde, on pourra peut-être dépenser 600 à 700 mille euros (environ 460 000 000 F Caf) pour un match amical. Après, la fenêtre Fifa, nous devions caler avec le temps de préparation du coach », a expliqué Me SENGHOR.
Poursuivant, le parton du foot sénégalais d’ajouter : « Aliou CISSE veut, en termes de climat, un cadre qui est le même que celui de la Russie. En ratant la date du 23 mars, on a plus d’opportunités. Le coach le voulait bien, mais il y a l’état du gazon (du stade Léopold) et d’autres aspects ». `
Une façon pour Me Augustin SENGHOR de justifier le match devant opposer le Sénégal à l’Ouzbékistan, une nation inconnue du monde du football.
WALFNet