Ce mardi matin fut très mouvementé au Lycée Demba Diop de Mbour.
En effet, à la suite du boycott de leurs compositions par les professeurs, les élèves se sont braqués pour exiger la reprise des compositions avant de retourner en classe. Un mot d’ordre de 24 heures de grèves a même été décrété.
«Nous avons vu que les compositions ont été arrêtées, parce que les professeurs sont en mouvement. Nous ne pointons pas du doigt les professeurs, nous ne disons pas qu’ils sont coupables, puisqu’ils sont en train de défendre une cause positive», martèle le porte parole du gouvernement scolaire.
Selon Socé Ndiaye : «Nous aussi, nous avons le droit de dénoncer, parce que qui ne dit rien, consent. Et nous ne voulons pas du tout accepter cette injustice. Nous exigeons la reprise des cours et des compositions, parce que s’il n’y a pas composition, c’est un problème. Si les cours ne sont pas déroulés normalement, c’est un problème. Nous voulons donc que cela soit réglé».
Dans la foulée, les potaches du lycée sont partis déloger leurs autres condisciples des autres établissements privés de la commune. Informées de cette entreprise, les forces de l’ordre se sont mises sur leur route avec des grenades lacrymogènes. Malgré ces vives échauffourées, les élèves ont réussi à sortir la grande majorité des écoles de la ville.
Une réunion entre le gouvernement scolaire, l’administration, l’association des parents d’élève et les délégués des professeurs, s’est tenue pour trouver des voies de sortie de crise. En ce sens, après l’AG des élèves prévue ce matin à 8h, le Proviseur les recevra devant les locaux de l’administration. Autant d’actions qui, selon Yancouba Niassy, «permettront de sortir de cette crise».
avec Vox Pop