Après que la Ville de Dakar a décidé de se constituer partie civile dans le procès de Khalifa SALL, Moussa SOW a été désigné pour la représenter.
Pour ce dernier, il est impératif que la ville de Dakar soit représentée.
« Le budget de la Ville de Dakar n’est pas issu de la loi de finances. C’est un budget qui est voté par le Conseil municipal. Nous avons une autonomie financière. L’agent judiciaire de l’État devrait nous dire quel préjudice il a subi. L’Etat n’a subi aucun dommage ou intérêts. Il est en train de représenter de fait la Ville de Dakar. Or, la représentation de fait en tant que partie civile n’existe pas. Il faut avoir une délibération. Ce qui n’est pas le cas », indique-t-il dans les colonnes du journal L’EnQuête.
Poursuivant, Moussa SOW de mettre en exergue les intérêts des Dakarois. « En tant qu’organe principal de prise de décision, c’est nous qui approuvons les comptes administratifs. Nous sommes une administration libre. Laquelle est une loi constitutionnelle. Nous allons demander qu’on nous donne cette liberté. On va aller au tribunal pour défendre les intérêts des Dakarois qui ont besoin de cet argent. L’erreur, c’est qu’on n’entre pas dans ce procès. Il faut qu’on soit dans ce procès pour qu’au fur et à mesure, l’on ajuste nos requêtes en fonction de l’évolution de cette affaire. Cette caisse d’avance que l’Etat a bloquée, empêche des milliers de Sénégalais de résoudre leurs problèmes. A la Ville de Dakar, il y a 8 autres caisses d’avance différentes de cette caisse qui fonctionne comme des fonds politiques avec un plafond de 100 millions de F CFA », explique-t-il.
WALFNet