C’est le premier acte posé par le doyen des juges, depuis qu’il a hérité du dossier Assane Diouf, en détention provisoire à la Maison d’arrêt de Rebeuss.
L’audition sur le fond est prévue au mois de mars, même si la date exacte, qui dépend du calendrier judiciaire du premier cabinet d’instruction, n’est pas encore déterminée. Il en est ainsi car la détention provisoire d’Assane Diouf ne peut dépasser six mois, ainsi que le prévoit l’article 123 bis du Code de procédure pénale. Arrêté le 24 novembre 2017 par la Division des investigations criminelles (Dic), celui que l’on surnomme «l’insulteur public» a été inculpé puis placé sous mandat de dépôt, pour quatre chefs d’inculpation : «trouble à l’ordre public, injures par le biais d’un système informatique, outrage à un ministère de culte et diffamation». Des charges en rapport avec des insultes proférées à l’endroit de certains dignitaires religieux, parmi lesquels le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Kadre Mbacké. Parallèlement à cette procédure, le célèbre pensionnaire de «100 mètres» a lui-même déposé plainte, suite à l’attaque de son domicile, à Guédiawaye.
Pape NDIAYE