La polémique soulevée par Mimi TOURE résiste à l’actualité et se maintient toujours au-devant de la scène.
Dans sa question économique de la semaine, le député Mamadou Lamine DIALLO a en rajouté une couche. Mais contrairement à ses alliés du PDS, c’est l’actuel Premier ministre qui a essuyé ses tirs. Selon le leader du mouvement Tekki, Mahammad Boun Abdallah Dionne a davantage alimenté la confusion sur le montant recouvré dans le cadre de la traque aux biens mal acquis. Il note qu’on est passé de 250 avec Aminata Touré à 375 milliards de F CFA. Ce qui l’amène à dénoncer la façon de faire du successeur d’Aminata TOURE à la Primature.
«Mme TOURE voulait appliquer la gouvernance sobre et vertueuse, elle a été éjectée par Boun DIONNE qui préfère la gestion à la Frank Timis. Cette confusion est le symbole de la lutte entre les deux APR ; Alliance des patriotes républicains et Association des prédateurs», note le député.
D’après lui, en décembre 2012, le ministre des Finances, Amadou KANE, avait brandi devant les députés un chèque de 50 et quelques milliards de francs payé par Millicom–Tigo pour obtenir une licence globale. «Par la suite, comme par hasard, le gouvernement a inscrit dans les recettes exceptionnelles un montant de 11,365 milliards dans la seconde loi des finances rectificative 2013 au titre du complément de la redevance de Millicom en décembre 2013 et non les 50 milliards comme annoncé par le ministre Amadou KANE, à côté des 24,6 de DP World et des 2,498 de la plus-value de cession d’un immeuble de la SONACOS (Affaire Jaber). Il a fallu attendre la loi de règlement de 2012 présentée en 2014 pour voir figurer un montant de 39 milliards ordonnancés soit disant», déclare Mamadou Lamine DIALLO.
WALFNet