L’assemblée nationale a levé hier l’immunité parlementaire de Khalifa SALL. Si l’opposition crie au vol et au viol, la mouvance présidentielle, elle, se frotte les mains. Pour le président de Benno Bokk Yakaar et non moins président de la Commission ad hoc, tout s’est fait dans les règles de l’art.
«La commission ad hoc est une commission de 11 membres dans laquelle il y avait 3 membres de l’opposition. Nous avons travaillé dans le cadre du règlement intérieur qui est la loi organique qui organise le Parlement. Au-delà de cela, il y a les aspects de la Constitution du Sénégal. Nous avons été en parfaite conformité avec la loi. Nous avons travaillé, nous avons cherché à comprendre, nous avons lu et pris contact de la teneur de la requête du procureur de la République et nous avons aussi voulu entendre le député Khalifa Ababacar Sall », explique Aymerou. Poursuivant ses explications, le député de faire observer : « Lorsque nous avons donné une lettre via le ministère de la Justice pour que Khalifa nous reçoive, il a refusé de nous recevoir et le constat de carence a été versé au dossier. Comment voulez-vous entendre quelqu’un qui ne veut pas vous écouter ? Ce n’est pas possible. Voilà la véritable réalité. Maintenant, l’Assemblée vient de voter la levée de l’immunité parlementaire de Khalifa Sall ».
Le président de Benno n’a pas terminé sans faire un souhait au maire de Dakar. « Le parlement est une institution. Nous votons les lois que les juges sont chargés d’appliquer, il faut donc qu’on se donne bonne conscience vis à vis des juges en disant que le Parlement n’est pas un tribunal. Khalifa va aller devant les juges qui vont le juger. Aujourd’hui, il a la présomption d’innocence et il aura ses avocats qui vont mener le combat. S’il est blanc comme neige, il sortira de cette épreuve et nous le lui souhaitons», indique-t-il.
WALFNet