Le chef de l’ex-junte militaire et ses codétenus, inculpés dans l’affaire de l’assassinat de 21 militaires bérets rouges, ont entamé lundi une grève de la faim.
Il s’agit de dénoncer l’expiration du délai légal de leur détention préventive.
Pour les avocats de la défense, les inculpés, tous militaires, doivent être libérés.
Ils sont soupçonnés d’être auteurs ou complices de l’assassinat de 21 militaires pendant le régime de transition dirigé en 2012 par Amadou Aya Sanogo.
Les corps des 21 bérets rouges ont été retrouvés dans un charnier près de Bamako en 2013.
Le procès de Amadou Aya Sanogo et ses co-inculpés s’est ouvert en novembre 2016, avant d’être suspendu pour donner le temps nécessaire pour faire des expertises sur les 21 corps.
Mais ces expertises ont pris beaucoup plus de temps que prévu.
Le procès devait reprendre pendant le premier trimestre de 2017, mais il est peu probable qu’il reprenne d’ici la fin de l’année, d’après des sources proches du dossier.
BBC