79 cas de Dengue confirmés sur 510 prélèvements effectués sur des suspects. C’est le ministère de la Santé et de l’Action sociale qui fait ainsi le point, à travers un communiqué parvenu à notre rédaction hier, lundi 6 novembre, sur cette maladie depuis les 34 cas confirmés à Louga et Dara, il y a quelques jours.
Dans le cadre du suivi de l’épidémie de Dengue qui sévit dans la région de Louga, le ministère d’Abdoulaye Diouf Sarr renseigne qu’«à la date du 5 novembre dernier, un cumul de 510 prélèvements a été réalisé dans la localité sur les cas suspects, provenant des différentes structures sanitaires de la région. Sur ce cumul, 79 prélèvements sont revenus positifs».
La source avance que «79 patients ont bénéficié d’une prise en charge médicale dans les structures de santé, sans nécessité d’hospitalisation. Ainsi, aucune complication ni cas de décès n’ont été notés». Et de poursuivre que «les équipes du ministère de la Santé et de l’Action sociale, en collaboration avec l’Institut Pasteur de Dakar, maintiennent et poursuivent les activités de riposte sur le terrain». Toutefois, la source se veut claire: «aucun cas de Dengue n’a été noté dans une autre région du Sénégal et l’épidémie reste sous contrôle dans la région de Louga». Pour finir, «le ministère de la Santé et de l’Action sociale renouvelle aux populations son appel à la sérénité et les invite au respect strict des mesures d’hygiène et de prévention contre cette maladie».
La maladie a fait son apparition dans la région de Louga depuis le mois d’octobre. Elle se manifeste comme une grippe «tropicale», avec au début une fièvre élevée de survenue brutale, des douleurs musculaires et articulaires, des maux de tête, des nausées, des vomissements. Ainsi, deux ou trois jours plus tard, la fièvre baisse avant de remonter une éruption très caractéristique, semblable à la rougeole qui apparaît dans un cas sur deux, de quelques saignements de la peau et/ou des muqueuses (saignements cutanéomuqueux) apparaissent. Ces saignements peuvent se présenter sous forme d’hématomes spontanés (bleus sur la peau), de pétéchies (petits points rouges à la surface de la peau), de saignements de nez, de saignements de gencives, de vomissements de sang ou du sang dans les selles. Pour l’instant, la maladie n’a pas encore atteint ce stade, font savoir les professionnels de la santé qui travaillent à faire baisser les cas.
SUd Quotidien