Seydi GASSAMA n’est pas satisfait des conditions de détentions de l’imam Alioune Badara NDAO a été arrêté le 26 octobre 2015 à Kaolack.
Dans un communiqué, Amnesty International Sénégal qui indique avoir tenté de visiter le détenu gardé en détention préventive pour diverses infractions liées au terrorisme. Mais s’est vu opposé un refus catégorique du juge d’instruction en charge du dossier « au motif que ces visites sont réservées uniquement à ses plus proches parents ». Ce qui, selon l’ONG, «constitue une entrave au travail de l’organisation et une atteinte au droit du détenu de recevoir des visites de ses proches et amis ».
Pis, ajoute Seydi GASSAMA, «selon des informations obtenues auprès de sa famille et de ses avocats, l’imam Alioune Badara NDAO est très préoccupé par son état de santé qui ne cesserait de se détériorer. La demande de ses avocats de le faire consulter par un médecin n’a pas reçu de suite de la part des autorités judiciaires ».
Pourtant, indique Amnesty International Sénégal, « ces restrictions au droit de recevoir des visites s’ajoutent aux interdictions faites aux détenus, y compris à l’Imam NDAO, de se parler aux moments de promenade qui n’excédent pas trente minutes par jour. Malgré deux ans de détention provisoire, l’instruction se poursuit ; de nouvelles charges étant ajoutées au dossier ».
Autant de considérations et de manquement qui incitent Seydi GASSAMA a interpelé l’Etat.
«A respecter la présomption d’innocence de l’imam Alioune Badara NDAO et de toutes les personnes détenues pour des infractions liées au terrorisme. A lever toutes les restrictions au droit de recevoir des visites des personnes détenues pour des affaires liées au terrorisme, y compris l’imam Alioune Badara NDAO. A autoriser sans délais l’imam Alioune Badara NDAO à voir un médecin pour une prise en charge adéquate des préoccupations liées à sa santé. A autoriser l’accès aux personnes détenues pour des affaires liées au terrorisme aux organisations de protection des droits humains qui doivent accomplir leur mission sans entraves », note le communiqué.
WALFNet