Le rapport mondial 2017/2018 de suivi sur l’éducation, publié hier, a fait savoir qu’il y a des efforts réalisés en Afrique subsaharienne, mais les défis restent immenses.
L’accès à l’éducation et l’achèvement des cursus posent toujours problèmes dans les pays de cette région où 45 % des adultes ne savent ni lire, ni écrire.
Le Groupe régional de coordination sur l’Objectif de développement durable (Odd 4) en Afrique de l’Ouest et du Centre et l’Unesco a organisé, hier, le lancement du rapport mondial de suivi de l’éducation 2017/2018. Le document, qui a pour objectif de faire le suivi des progrès vers l’Odd 4 relatif à l’éducation, a montré que si des progrès ont été réalisés, il reste des défis auxquels les pays doivent faire face. Nicole Bella, statisticienne principale et analyste politique dans l’équipe du rapport mondial de suivi de l’éducation, a indiqué qu’en matière de scolarisation des enfants il y a des efforts à faire. Le rapport révèle qu’au niveau mondial, 61 millions d’enfants d’âge du primaire ne sont pas scolarisés, dont plus de la moitié réside en Afrique subsaharienne. Il y a aussi un défi pour maintenir les enfants à l’école. L’alphabétisation des adultes demeure également une priorité en Afrique subsaharienne où 45 % de cette frange ne savent ni lire ni écrire. De même, depuis 2000, le taux d’analphabétisme a peu baissé en Afrique. Selon le rapport, dans le monde, 750 millions d’adultes ne savent ni lire, ni écrire. En 2016 aussi, 100 millions de jeunes dans le monde ne savaient ni lire, ni écrire. D’où la nécessité d’améliorer les compétences des élèves et même des adultes en lecture et calcul.
Le Soleil