Le débat autour d’un éventuel troisième mandat du président SALL a fait réagir Le directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre.
Alioune TINE qui indique ne pas oublier l’engagement de l’ancien président WADE de ne pas briguer un troisième mandat estime que la pertinence des constitutionnalistes n’a aucun impact sur la volonté d’un chef de l’Etat.
Le débat constitutionnel ne peut pas être la voie par laquelle, on peut avoir une lecture de cette question. Parce qu’eux-mêmes sont dans la société et vivent comme nous cette situation de reniement. Ce n’est pas par hasard qu’on a des lectures différentes de deux constitutionnalistes, des élites. Dans le domaine constitutionnel, ce sont des gens qui sont très bons. Personne ne peut non plus nier que des gens comme le professeur Babacar GUEYE sont des références dans ce pays. De mon point de vue, il ne faut pas arrêter la lecture de cette question parce que le verrouillage de la Constitution ne peut pas arrêter un Président qui est de mauvaise foi, un Président machiavélique. Donc l’expertise constitutionnelle s’arrête là », déclare l’ancien SG de la RADDHO dans les colonnes de Vox Pop.
Selon lui, deux présidents ont déjà montré que leur volonté est plus forte que les textes. Il en veut pour preuve, l’engagement du leader de l’APR de faire un mandat de cinq au lieu de sept. «Macky SALL avait pris une position avant-gardiste, si bien qu’en Afrique, et partout dans le monde, on prenait les Sénégalais comme des avant-gardistes sur les questions de démocratie », soutient-il.
La suite est connue.
WALFNet