Les nombreuses sorties de Feiza KACHAD, accusant son époux d’avoir kidnappé et séquestré leurs enfants au Sénégal, ont fini par exaspérer les avocats de Safwat IBRAGHITH, Ambassadeur de la Palestine au Sénégal.
Dans un communiqué, signé par Mes Chahrazad HILAL, Ndeye Ndack LEYE, Elhadj DIOUF et Emmanuelle ANDREZ, les robes noires s’insurgent contre ces informations et autres rumeurs sur internet et les réseaux sociaux. «Les conseils juridiques de l’Ambassadeur S.E.M. Safwat IBRAGHITH appellent quiconque serait tenté de relayer ces rumeurs voire d’y souscrire, à s’en abstenir afin, d’une part, de laisser les juridictions françaises et sénégalaises actuellement saisies apprécier dans un climat de sérénité le différend intrafamilial qui leur est soumis et, d’autre part, de respecter la vie privée et l’intimité de la famille, en particulier le droit à l’image des enfants mineurs qui ne doivent faire l’objet d’aucune pression », souligne le communiqué.
S’agissant de l’affaire qui oppose les époux IBRAGHITH, les avocats de faire observer que leur client, qui exerce ses fonctions à Dakar depuis le 15 octobre 2015, a été accompagné, à sa venue à Dakar, par son épouse Madame Feiza KACHAD, de nationalité française et Palestinienne, et leurs enfants mineurs, binationaux, tous porteurs des passeports diplomatiques palestiniens». Pour Me Ndeye Ndack LEYE et ses collègues, cette affaire a pris les proportions que l’épouse de l’ambassadeur a bien voulu lui donner. «C’est Madame KACHAD qui a pris de manière unilatérale et brutale la décision de revenir en France avec les enfants, Monsieur IBRAGHITH étant mis devant le fait accompli. Depuis lors, Monsieur IBRAGHITH n’a eu de cesse de rechercher l’entente et la réconciliation dans un esprit d’apaisement et de compréhension et dans l’intérêt supérieur de leurs enfants. Les enfants ont, d’un commun accord entre les parents, passé les vacances de Noël 2016, d’hiver, de printemps et de l’été 2017 à Dakar dans la perspective de la reprise de leur scolarité à Dakar où ils ont été scolarisés de septembre 2015 à juillet 2016», notent-ils. Poursuivant, les avocats ajoutent : « de manière unilatérale, Madame Feiza KACHAD a saisi les juridictions françaises à la fin du mois d’août 2017 pour faire constater ce qu’elle qualifie de manière erronée d’enlèvement des enfants par leur père et obtenir le retour forcé des enfants, au mépris des principes élémentaires du contradictoire, Monsieur IBRAGHITH n’étant même pas informé d’une telle procédure, et de la souveraineté de l’Etat du Sénégal dont les juridictions ont été saisies en parallèle».
Selon le communiqué des avocats, « madame Feiza KACHAD accompagnée d’individus tiers s’est crue autorisée à essayer de faire exécuter de force sur le territoire sénégalais la décision judiciaire française ainsi obtenue et de surcroît non définitive, sans prendre la peine de la faire préalablement reconnaître par les juridictions sénégalaises, préalable obligatoire – de manière universellement reconnue – pour faire exécuter une décision judiciaire sur un sol étranger avec le concours le cas échéant des autorités locales».
Pour ce qui concerne les sorties de Feiza KACHA, les avocats estiment qu’elles dénotent «d’un emportement et d’une violence qui sont préjudiciables au bien-être et à la sécurité affective des enfants et compromettent gravement la possibilité que soit trouvée une solution amiable conforme à l’intérêt des enfants et respectueuse tant de leur mère que de leur père». C’est pourquoi, renseigne le document, «les conseils juridiques de l’Ambassadeur S.E.M. Safwat IBRAGHITH appellent au retour de cette famille à l’anonymat et au respect par tous de leur intimité, seule favorable à une issue raisonnable».
WALFNet