Selon le Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels/O), cette baisse du taux de réussite, aux différents examens, mérite une introspection de toute la communauté éducative et de l’Etat.
Cela pour une évaluation urgente de ces résultats qui, selon ses responsables de ce syndicat, constituent de sérieuses menaces sur le devenir éducatif. «Ces résultats laissent croire que l’école sénégalaise est malade et il faut le diagnostiquer sérieusement. Car c’est une chaine du système éducatif et dès qu’il y a faille à la base, ça se répercute au sommet», a fait savoir Oumar Waly Zoumarou. Pour ce qui est des rentrées scolaires fixées aux 4 (pour les enseignants) et 9 octobre prochains (pour les élèves), M. Zoumarou émet des réserves : «Si ce n’était que de la volonté des enseignants, il n’y aurait pas de problème. Mais aujourd’hui, le Gouvernement n’a posé aucun acte rassurant pour cette rentrée scolaire. Il y a certaines écoles dont les apprentissages ne pourront pas avoir lieu car inondées. Il y en a d’autres dont les bâtiments sont en état de délabrement avancé, je peux citer le cas du Cem Ogo Diop où les bâtiments peuvent s’effondrer à tout moment». Ce qui risque de compromettre le fameux slogan Oubi Tey Jang Tey. «Il y a des questions liées aux reclassements, à la validation, à la formation des enseignants, entre autres, qui ne sont pas toujours réglées par l’Etat et qui nous préoccupent. Donc, je dirai que la balle est du camp de l’Etat qui doit mettre les conditions d’un climat social apaisé», constate le syndicaliste. Tout en déplorant le rangement, dans les tiroirs, des conclusions des Assises nationales de l’éducation..
Walf Quotidien