Le leader de la coalition Fal Askan Wi, est très en colère contre la CENA.
Laquelle vient, par lettre en date du 12 juillet dernier, de renvoyer ladite coalition à la mesure de la commission de réception des dossiers de candidature. Une lettre qui vient ainsi pour trancher la contestation faite par Talla Sylla leader de Fal Askan Wi et portant sur l’utilisation d’un symbole. En effet, lors du dépôt des listes, ladite commission de réception lui avait fait injonction de changer de symbole au motif qu’une photo ne pouvait pas faire office de symbole. Une injonction que Talla Sylla et les siens avaient jugée infondée puisque, avaient-ils estimé, non seulement les couleurs et le symbole de la coalition avaient été validés à tous les étapes du processus de dépôt et d’arbitrage, mais aussi que la loi électorale n’interdit point aux coalitions d’avoir comme symbole des signaux ou des épreuves photographiques multiples. A cela s’ajoute, selon Talla Sylla, le fait que la notification de l’irrégularité tirée de la non-conformité des symboles ne leur a été faite que 10 jours après le dépôt des listes. Alors que, fait-il remarquer, le délai fixé à l’administration pour ce cas de figure est de deux jours à compter du dernier jour de dépôt.
Pis, poursuit-il, cette notification a été faite dix jours après l’arrêté du ministre chargé des élections publiant les déclarations reçues. Toutes raisons entre autres qui expliquent, selon lui, que le Conseil constitutionnel qui avait été saisi sur l’affaire s’était déclaré incompétent pour traiter du recours intenté par la coalition Fal Askan Wi. Non pas parce que la matière n’entre pas dans le champ de ses attributions mais parce que l’acte querellé émane d’une personne non habilitée. La personne habilitée n’étant autre que le ministre chargé des élections. Pour dire estime-t-il, que, dans cette affaire la Cena n’est pas habilitée à trancher une contestation portant sur l’utilisation d’un symbole. Et que par conséquent la décision qu’elle vient de prendre n’est rien d’autre qu’une violation de la loi électorale.
Walf Quotidien