L’organisation des élections législatives du 30 juillet continue de susciter des commentaires.
Malgré la proposition de la Commission nationale électorale autonome (CENA), les acteurs politiques sont loin d’être au garde à vous. Et pendant que d’aucuns préconisent le renvoi du scrutin, Moussa TINE de rappeler, dans un entretien avec Vox pop, les circonstances qui ont précédé la tenue du dernier référendum.
«Le pouvoir n’est pas très confortable dans un débat pour le report des élections. D’ailleurs, nous n’en avons plus les moyens juridiques depuis l’avis du Conseil constitutionnel avant la consultation référendaire. En effet, depuis cet avis, qui a été transformé du reste par le pouvoir en décision, nous n’avons plus possibilité de toucher à la durée des mandats électifs. Ce qu’on ne dit pas d’ailleurs assez, c’est que pour avoir perdu les moyens de soulever ce débat, depuis le 30 juin, le Sénégal n’a plus d’Assemblée nationale », explique le leader de l’Alliance démocratique Pencoo.
WALFNet