Au moment où des milliers d’ordinateurs sont pris en otage dans une attaque d’envergure mondiale, les regards se tournent surtout vers les pays occidentaux.
Même si les Africains ne sont pas épargnés, certains d’entre eux semblent mieux protégés selon l’Union internationale des télécoms (UIT).
D’abord “Wannacry” en mai, ensuite “NotPetya” hier mardi 27 juin, deux virus informatiques avec plus ou moins le même mode d’action et à chaque fois autant de victimes parmi les grandes entreprises qui sont obligées d’être connectées. On n’est plus dans la science-fiction, la menace est réelle et tout monde, y compris les pays africains, sera touché.
Pourtant, d’après le rapport diffusé la semaine dernière par l’Union internationale des telecoms (UIT) sur la cybersécurité dans le monde, les pays africains ne sont pas si mal lôtis que cela. En effet, parmi les 50 pays les mieux protégés figurent bien 7 pays du continent alors que l’Espagne (54e), le Portugal (56e) sont moins bien cybersécurisés.
Ainsi, c’est l’Ile Maurice qui occupe la première place africaine et est classée 6e mondiale. L’Egypte arrive en deuxième position africaine et 14e mondiale, suivie du Rwanda qui occupe la 36e place mondiale, fermant ainsi le podium africain.
Dans le Top 50 mondial, on retrouve aussi la Tunisie (40e), le Nigeria (46e), le Maroc (49e) et l’Ouganda (50e).
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