Non contente de la décision du Conseil constitutionnel, Amsatou SOW Sidibé a manifesté son amertume envers cette haute juridiction du pays qui, selon elle, a favorisé «l’impunité au détriment de l’éthique».
Pour la tête de liste de la coalition 3ème voie politique / Euttou Askan Wi, reprise par le journal Rewmi, le Conseil n’avait pas à se décharger sur le ministère en charge des Elections. Car, poursuit-elle, «l’article L176 alinéa 2 du code électoral, ne donne pas compétence au ministère chargé des élections pour statuer sur une contestation relative au nom d’une coalition ».
Pour l’agrégée de Droit, le Conseil aurait dû se saisir de cette occasion pour «assainir l’espace politique donc public ».
« Depuis plusieurs années, les noms des partis politiques ne sont plus exclusifs, par déficit de réflexion de la part des acteurs politiques ou tout simplement par volonté de perturber l’espace. Cette situation, se désole- t- elle, sème le désordre dans l’espace politique et en même temps entache l’éthique en matière électorale et politique » argue- t- elle.
Pour rappel, Amsatou SOW Sidibé a introduit un recours auprès des « sages » du Conseil constitutionnel pour contester le plagiat qu’aurait fait Cheikh Tidiane GADIO qui lui aurait subtilisé l’expression «3ème voie ».
WALFNet